Traduction français anglais
Écriture et autoédition

La traduction est terminée !!!

Vous n’imaginez pas le niveau de contentement et de soulagement auquel je suis arrivée…

Non pas que j’étais très stressée par ce dossier (au contraire !), simplement c’est toujours satisfaisant de terminer une étape et de voir que la fin du projet tout entier arrive tranquillement pas vite.

OUAIP… Tranquillement pas vite, c’est une expression québécoise qui a beaucoup amusé ma famille, en France, la première fois que je l’ai sortie… 😉

Il reste encore quelques jalons à franchir, mais ça y est : j’ai une date de publication en vue !


Le résultat d’une belle collaboration

On applaudit bien fort Catherine, qui, après 1 an de travail, vient de terminer la traduction en anglais de La renaissance de Pemberley !

Comme elle le dit elle-même : ça va lui manquer, maintenant ! 😉

Dans un précédent article, ici, j’ai raconté comment je m’y étais prise pour trouver la personne idéale pour traduire mon roman, sachant que je recherchais à tout prix quelqu’un avec un anglais britannique (et non pas canadien ni américain) pour respecter au mieux le style de Jane Austen.

J’ai aussi expliqué que Catherine n’a pas travaillé toute seule dans son coin : j’ai également participé en révisant chaque chapitre pour vérifier que sa traduction me convenait (par rapport au texte d’origine) et que c’était conforme au contexte historique (notamment pour certains mots de vocabulaire typiques de l’époque Régence). Vous trouverez ici notre méthode de travail.

J’ai été surprise moi-même de l’étroitesse de la collaboration qui s’est instaurée entre nous deux. Avec le temps, Catherine a fini par littéralement entrer dans ma tête, comprendre ma vision des personnages et les idées que je cherchais à exprimer. Et comme elle a le même souci du détail que moi, ça a mené à de belles et longues conversations autour du choix d’un mot plutôt qu’un autre, sur la base d’arguments toujours très fouillés…

Comment faire traduire son livre, quand on est en autoédition : c'est un travail collaboratif entre l'auteur et le traducteur
Dimanche dernier, Cath et moi avons passé un bon 4h, dans un café, à revoir ensemble tous les commentaires pour en discuter et les résoudre un par un

Au final, la traduction est super fidèle à mon texte d’origine : en la lisant, je reconnais totalement mes phrases ! Quant aux rares fois où on s’en est éloignées d’un chouia (pour des raisons de lourdeur de texte ou d’idée qui passait mal), ça a été fait d’un commun accord.

Ce processus aura pris un an, autrement dit ça a été nettement plus long que l’écriture-même du roman. Mais je ne regrette pas un instant que nous ayons pris ce temps-là pour faire les choses le mieux possible, car le résultat est là ! 🙂


Prochaine étape : la révision

Toujours faire réviser !

Je ne répèterai jamais assez (voir ici) à quel point une révision professionnelle est IN-DIS-PEN-SABLE avant de publier un texte. Ce n’est pas une option, c’est une obligation ! Quand on fait de l’autoédition, on est à risque de passer pour un amateur (avec raison), alors il faut apprendre à travailler de manière professionnelle et ça passe forcément par embaucher un pro pour corriger son texte.

Dans le cas d’une traduction, la situation est la même. Le travail de Catherine, c’est de traduire, et elle se retrouve dans la même position que moi quand j’écris : elle n’a pas le recul nécessaire pour voir ses propres erreurs, fautes de frappe, oublis, répétitions inutiles, etc. Il faut un regard neuf, pour ça. Je ne peux donc pas prendre son texte et le publier directement : je dois le faire réviser avant, par quelqu’un d’autre.

C’est comme ça que ça marche dans les métiers de l’édition, et c’est pas pour rien !

Trouver une réviseure

« UNE » ? Oui, je dis toujours une réviseure, parce que dans ce métier il y a une écrasante majorité de femmes.

Embaucher une réviseure anglophone quand on ne connaît personne dans ce milieu-là et qu’on ne sait pas comment s’y prendre pour trouver quelqu’un de bien, ça n’a pas été simple. D’autant que j’ai eu le même souci que pour la traduction : comme je vis au Canada, c’est super facile pour moi de trouver des pros anglophones, SAUF QUE je souhaitais quelqu’un qui connaisse super bien l’anglais britannique, et non pas l’anglais nord-américain.

J’ai commencé par m’adresser à des agences mais je me suis heurtée à deux problèmes : les agences au Royaume-Uni me coûteraient une FORTUNE (sans compter la galère des communications et des paiements inter-pays), et les agences du Québec font affaire avec des entreprises, mais pas des particuliers comme moi.

On m’a alors conseillé de chercher plutôt quelqu’un à la pige (freelance), et on m’a redirigée vers editors.ca, une grande base rassemblant les profils de centaines de réviseures pros partout au pays.

C’est ainsi, après avoir fouillé et contacté plusieurs personnes, que j’ai fini par trouver mon bonheur : un collectif montréalais de plusieurs personnes réunies sous une même bannière. En leur proposant La renaissance de Pemberley, elles ont été deux, dans ce collectif, à se dire super intéressées, donc elles vont se partager le contrat. Ça me fera, au final, deux révisions pour le prix d’une, sachant que chaque réviseure a sa spécialité : l’une en Histoire anglaise, l’autre en Littérature anglaise.

Difficile de trouver mieux, non ? 😉


Le processus

Pour résumer tout ça, voici un petit récapitulatif des différentes étapes qui auront été nécessaires pour passer de la version française à la version anglaise.

  1. Catherine traduit à partir du texte français qui a été publié. Elle me laisse des commentaires et interrogations, parfois des notes pour elle-même (qu’elle retravaillera plus tard).
  2. Je relis sa traduction, réponds à ses commentaires, ajoute mes propres demandes de changements.
  3. Catherine fait des ajustements en fonction de tous ces commentaires. Comme je le disais plus haut, il nous est arrivé de revoir ça ensemble, de vive voix, pour être bien certaines de s’être mutuellement comprises.
  4. Les deux réviseures révisent et corrigent soigneusement la traduction. Elles laissent leurs corrections apparentes, et ajoutent de nouveaux commentaires et appréciations au besoin.
  5. Je relis le texte révisé, et je commente tout ce qui pourrait concerner l’histoire originale que j’ai écrite (il peut arriver que les réviseures proposent une correction avec laquelle je ne serais pas d’accord). Cela dit, je ne me préoccupe pas des corrections liées à la grammaire, les coquilles, l’orthographe, etc : c’est Catherine qui s’en chargera.
  6. Catherine a la décision finale. C’est elle qui valide toutes les corrections fournies par les réviseures, ainsi que les commentaires que j’aurais éventuellement ajoutés en plus. Au bout du compte, elle me remet le texte final, corrigé et approuvé.

Après quoi, il me restera à faire la mise en page pour produire les formats livre papier et ebook qui seront publiés.


En conclusion

Il y en a encore pour environ 2 mois et demi de travail, ce qui fait que j’envisage une publication autour du 15 mai 2020.

En parallèle, je vais commencer tout un boulot pour déterminer quelle sera la couverture du livre. Car, oui, la version anglaise aura une couverture différente de la version française (dont j’entends tellement dire qu’elle ne plait pas, mais je le sais et je l’assume 😉 ), je vous en reparlerai.

Oh ! Et il nous reste encore, à Catherine et moi, à baptiser ce roman, vu qu’on n’a toujours pas décidé quel sera le titre en anglais.

Encore de belles conversations en perspective…

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