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Écriture et autoédition

Des nouvelles de mes projets en cours

C’est bien joli, d’écrire plein d’articles sur la vie au XIXème, mais n’allez pas croire que je ne fais que ça ! En parallèle, je travaille pour gagner ma vie, et – surtout ! – je continue de m’occuper de mon activité d’autrice indépendante.

Petit tour d’horizon…


La renaissance de Pemberley

Ça fait maintenant 10 mois que ce roman est sorti, et je n’en reviens toujours pas de tout ce qui a suivi dans la foulée !

On pourrait croire que c’est un projet terminé, mais non. La renaissance de Pemberley occupe toujours une bonne partie de mon temps, car il y a…

… la traduction en anglais

À l’heure où je vous parle, ma traductrice a commencé le 10ème chapitre (sur 14). C’est donc un processus plutôt long, mais ça avance ! Et je travaille avec elle, car je relis chaque chapitre pour m’assurer que le texte me convient, qu’il n’y aurait pas un mot de vocabulaire plus précis ici ou là, que le rythme des phrases me plaît, etc. J’avais parlé de notre façon de travailler ensemble ici.

Et quand la traduction sera enfin terminée… ben… il restera encore du boulot !

D’abord, je devrai payer une réviseure pour tout corriger. Hé oui, je fais forcément réviser mes écrits en français par une professionnelle (tel qu’expliqué ici), alors il n’y a pas de raison de sauter cette étape en anglais ! Il y aura donc encore des délais à prévoir pour ça.

Ensuite, je devrai préparer la mise en marché, c’est à dire réaliser la couverture, la mise en page papier, celle de l’ebook Kindle et ePub, et surtout assurer la promotion auprès des réseaux de fans anglophones qui ne me connaissent pas. Pour ça, j’ai une astuce dans ma manche, mais je vous en reparlerai plus tard.

Tout ça pour dire que la version anglaise ne sortira pas avant mai 2020, voire peut-être même un peu plus tard. On verra bien !

… le livre audio

Bon.

Toute fière et enthousiaste que j’étais, j’avais annoncé ce projet ici il y a… euh… 9 mois (non, ne me jugez pas ! 😉 ). Avouons-le, il s’est complètement pété la gueule dégonflé.

Ce n’est pas que je ne veux plus, c’est juste que je n’ai pas le temps de tout faire, que le blog a pris beaucoup de place, que j’ai eu d’autres choses à gérer, et que j’ai dû pelleter par en avant.

UNE NOUVELLE EXPRESSION POUR VOTRE LEXIQUE QUÉBÉCOIS 😉 : Pelleter par en avant, comme quand tu veux déneiger ton allée pour pouvoir sortir ta voiture du garage, mais que tu rejettes la neige en face de toi au lieu de la mettre derrière ou sur les côtés…

Autrement dit, tu n’as pas fini de pelleter !

Mes premiers tests m’ont au moins permis d’évaluer que cette version audio donnerait environ 15 heures de lecture. En faisant plusieurs prises, ça signifie pour moi quelque chose comme 40h d’enregistrement, ou un peu plus. Ce à quoi il faut ajouter le temps passé à apprendre à faire du montage, ajouter peut-être une musique ou quelques effets sonores, compresser les fichiers, me créer un compte chez Audible, télécharger tout ça, mettre en ligne…

Fiou ! Vous n’avez pas le tournis ? Moi, si ! 😉

J’ai donc remis l’enregistrement audio à plus tard. J’ai toujours l’intention de m’y mettre, mais ce sera pour quelque part en 2020.


Le blog

Tadaaaaam ! Ce blog va bientôt exister en anglais.

Mais je vous retiens tout de suite : il n’est pas question de traduire chacun des articles hebdomadaires. D’abord, ça serait ingérable et chronophage, et ensuite ça n’est d’aucune utilité puisque des blogs de vulgarisation historique sur Jane Austen ou le XIXème siècle en langue anglaise, il y en a déjà des tonnes (ce sont d’ailleurs eux qui nourrissent mon blog, pas l’inverse).

En revanche, j’ai besoin d’un site web pour que les anglophones curieux de mon bouquin et qui voudraient en savoir plus sur mon compte puissent me trouver. Après tout, je vais être une étrangère parmi eux, alors je ne peux pas lâcher mon roman dans la nature et espérer que les gens me fassent une confiance aveugle.

Ce blog en anglais me servira donc de site vitrine, rien de plus.


Un nouveau roman en tête

Je dis « en tête », parce que pour l’instant je n’ai vraiment rien de très concret sous la main.

Ce projet n’est même pas en préparation : il est en germination.

Trouver le temps d’écrire

Ce ne sera pas dans l’univers de Jane Austen. Ce ne sera pas une romance. Mais ce sera bien un roman historique, qui se situera en Angleterre au XIXème siècle, et qui aura une héroïne prénommée Fanny ! C’est tout ce que je peux vous dire pour le moment, car je n’en sais pas beaucoup plus (enfin, si, un peu quand même, mais chuuuut… tout peut encore changer ! 😉 ).

Je prévois me lancer dans l’écriture de ce roman courant 2020, mais mon défi sera d’arriver à l’écrire tout en continuant à travailler pour mon employeur actuel, alors que d’habitude, j’écris mes romans en m’y consacrant à temps plein pendant plusieurs mois (généralement à une période où je suis au chômage ou en travail indépendant). Je n’ai jamais écrit un roman juste le soir et les week-ends, alors on verra bien comment ça se passe !

Trouver des aides ou des subventions

Il existe au Québec un certain nombre d’aides et de subventions destinées aux artistes, incluant les écrivains, et qui prennent différentes formes (montants d’argent, possibilité d’hébergements, remboursements de certains frais, etc…).

Jusqu’à présent, bien que j’aie déjà écrit plusieurs romans, je ne m’étais jamais sentie suffisamment « professionnelle » pour demander ces aides. Mais j’ai désormais franchi ce cap dans ma tête, ce qui signifie que début 2020 je vais postuler pour la première fois à quelques offres de bourses d’écriture bien alléchantes.

Aucune idée si j’en remporterai ne serait-ce qu’une seule, mais le fait de postuler montre que je prends mon activité d’écriture au sérieux, et rien que ça c’est un énorme pas pour moi ! 🙂


Du nouveau pour mes anciens romans également !

J’avais raconté ici que j’étais surprise de voir que La cantatrice (mon tout premier roman, sorti en 2011) était toujours en vente. Évidemment, il est oublié de tous et il n’y a que très peu d’exemplaires écoulés chaque année, n’empêche qu’il est toujours en circulation, ce qui est très satisfaisant pour un livre de presque 10 ans (oui, le cycle de l’édition est plutôt court : on veut constamment du nouveau, et on oublie rapidement les anciens).

Cela dit, mon éditeur m’a annoncé il y a quelques temps que La cantatrice et Les filles de joie vont être réédités par une autre maison ! Ce qui est une excellente nouvelle !

C’est sûr, le prix sera bien moindre (c’est tant mieux pour les lecteurs, ça l’est un peu moins pour mes redevances). N’empêche, je suis super contente de voir que ces romans poursuivent leur vie et ne sont pas encore totalement mis à l’écart. Ils vont continuer à être lus ! 😀


En conclusion

La renaissance de Pemberley continue de se vendre, et j’en suis très contente ! J’ai renfloué mon investissement financier de départ, et je peux maintenant payer une partie du salaire de ma traductrice et de ma réviseure (j’avais fait le bilan détaillé de toute cette expérience ici, après 6 mois).

Le blog aussi continue de prendre de l’expansion et d’attirer des lecteurs de plus en plus nombreux, et j’en suis également très contente ! Entre les commentaires (ici ou sur les réseaux sociaux) et les emails privés que je reçois, je suis très touchée de voir que ça vous plaît autant. Je n’avais pas imaginé ça il y a 1 an !

Les résultats sont là, alors je continue de me retrousser les manches avec grand plaisir… 🙂

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