Écriture et autoédition

Les grandes étapes de l’autoédition

Hop, hop hop ! Faudrait que j’accélère le rythme si je veux passer le réveillon de 2018 avec un exemplaire de La renaissance de Pemberley entre les mains, moi !

Pendant que ma réviseure continue de réviser (ça avance bien, mais elle ne travaille pas à temps plein sur mon roman, elle a aussi d’autres contrats en parallèle, donc c’est un peu plus long que prévu), je continue d’apprendre mon nouveau métier d’autoéditeur. Et je me fais rappeler à l’ordre par les délais imposés, parce que, non, visiblement on n’obtient pas un numéro ISBN en 2 ou 3 clics… 😉

Être autoéditeur pour la première fois, c’est se frotter à un certain nombre de démarches face auxquelles il faut être débrouillard et ne pas se laisser décourager par les formulaires administratifs… 😉

Concrètement, une fois qu’on a écrit un manuscrit, voici ce qu’il faut savoir faire pour le publier (ou apprendre à faire, ou trouver quelqu’un pour le faire à notre place).


Créer un livre de A à Z

Fabrication du livre

  • Faire réviser/corriger le manuscrit (et si vous n’en voyez pas l’intérêt, lisez ce que j’en pense, ici)
  • Écrire la 4ème de couverture (le dos du livre, avec résumé et bio de l’auteur) et la faire réviser également
  • Créer la couverture (acheter une ou plusieurs belles images, utiliser Photoshop ou Illustrator ou autres logiciels de graphisme pour réaliser une couverture, une tranche et une 4ème)
  • Faire la mise en page du livre papier (acheter une belle typo, choisir le format des pages, préparer les marges, les numéros de page, le texte lui-même, séparer proprement les chapitres, etc)
  • Faire un test d’impression du livre (pour vérifier que tout est parfait, qu’il n’y a pas de paragraphe tronqué, de texte mal aligné, de couleurs mal rendues, etc)
  • Faire la mise en page du livre numérique (adapter la couverture, refaire une mise en page avec des marges et un affichage spécifiques à chaque format)(Kindle et ePub, c’est pas pareil !)

OUTILS DE TRAVAIL : J’ai listé ici les logiciels que j’ai utilisé, si ça peut vous donner des idées.

Aspect légal et administratif

  • Faire enregistrer son copyright (c’est pas une obligation absolue, plutôt une sécurité)
  • Obtenir un numéro ISBN (le numéro d’identification unique du roman)
  • Effectuer le dépôt légal (c’est à dire envoyer une copie du livre aux Archives Nationales de son pays, ce qui permet de garder une trace du patrimoine culturel)
  • S’inscrire auprès d’un organisme de gestion des droits de reproduction (ça permet de récupérer quelques sous à la fin de l’année, en complément des droits d’auteurs obtenus grâce aux ventes. C’est minime, mais c’est toujours ça !)

Plateformes de diffusion

Pour ce qui est d’Amazon (puisque c’est la plateforme que j’ai choisie pour m’autoéditer), il faut bien évidemment se créer un compte, remplir des formulaires légaux et fiscaux, remplir les données qui apparaîtront dans le catalogue par la suite, etc, etc, etc…

Il faut également établir sa stratégie pour se positionner par rapport aux autres livres similaires. Et il se trouve qu’il y en a un paquet, des suites d’Orgueil et préjugés, sur Amazon ! J’ai donc déjà réfléchi depuis longtemps au prix de vente de la version papier et de la version numérique, et à comment j’allais essayer de me démarquer dans cette jungle.

Enfin, la version ebook ne sera pas disponible que sur Amazon Kindle, mais je vise aussi les autres catalogues du même genre (iBook Store, Kobo, Google Store…). Chaque fois, il y aura de nouveaux comptes, des formulaires et des fichiers à adapter.


Faire la promotion

Là, on parle de ce blog, à créer et à alimenter régulièrement, de ma page Facebook, des quelques annonces que j’ai faites sur fanfiction.net pour tenir mes anciennes lectrices au courant de ce qui s’en vient, etc.

J’ai aussi plusieurs autres démarches en tête pour donner de la visibilité au bouquin : en faire l’annonce sur internet, par exemple sur différents groupes Facebook d’amateurs de lecture, mais surtout envoyer des exemplaires à des influenceurs qui pourront en faire une chronique. Mais pour ça il faut déjà qu’il soit disponible ! Ces démarches attendront donc pour l’année prochaine, ce qui signifie que même une fois le livre en vente mon travail ne sera pas encore terminé, loin de là !


En conclusion

J’ai passé environ 700h à écrire mon roman, réparties sur 8 mois. Puis, j’ai entamé les différentes étapes d’autoédition que je viens de vous décrire, et là je n’ai pas compté mes heures, mais qui se sont étalées sur un bon 2 ou 3 mois.

Pourquoi est-ce que je tiens tant à ce que le livre sorte avant le 31 décembre 2018 ? Simplement parce que c’est un clin d’oeil aux 10 années écoulées depuis la rédaction de la fanfiction qui a inspiré le roman. La fanfiction date de 2008, il est donc important (pour la symbolique) que le roman soit daté en 2018.

Si je n’arrive pas à tenir mes délais, ce ne sera pas la fin du monde (l’essentiel est que le livre sorte !) mais je serai un peu déçue. Alors, haut les coeurs ! 🙂

RETOUR D’EXPÉRIENCE : 6 mois après la sortie de mon roman, j’ai fait un gros bilan détaillé pour raconter comment c’était passée cette expérience : promotion, accueil par les lecteurs, nombre de ventes… J’y raconte tout ! Vous trouverez ça ici.

En espérant que ça vous aide à vous faire une idée plus claire (et surtout réaliste !) de ce que c’est que se lancer dans l’autoédition.

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