
Découvrez la couverture de « Pemberley’s Renaissance » !
TADAAAAAAAM !!!
Voici la couverture de La renaissance de Pemberley en anglais ! 😀

Un énoooooorme boulot…
À la suite du sondage
J’ai expliqué ici, à propos du sondage que j’ai organisé il y a deux semaines, qu’il y avait d’énormes enjeux pour moi avec cette couverture, car le marché anglophone constitue une concurrence épouvantable et mon roman ne sera qu’une minuscule goutte d’eau dans un océan d’austeneries. Il faut voir les commentaires des membres, sur les groupes Facebook de fans, qui demandent régulièrement conseil aux autres car elles ne savent pas quoi choisir parmi tant de suites/variations disponibles…
J’ai donc mis le paquet sur cette couverture, autant en argent (la photo m’a coûté une blinde !) qu’en temps de travail (merci, Photoshop). Et pour que vous vous rendiez compte de ce qu’est la vie d’une autoéditrice, voici à quoi j’ai passé ces dernières semaines :
- Organiser le sondage, le diffuser, récolter les réponses des participants et les analyser
- Suite aux résultats (tous les détails ici), parcourir les banques d’images et choisir LA photo adéquate (ça fait bien longtemps que j’avais cette photo dans un coin de ma tête, ainsi que quelques autres, mais j’attendais que le résultat du sondage confirme tout ça)
- Contacter l’agence de photos, se renseigner sur leurs tarifs, essayer de négocier (c’est raté, j’ai payé le prix normal, voilà tout 😉 ), acheter
- Recevoir la photo et la retoucher (le diable est dans les détails !)
- Réaliser le design de couverture à proprement parler : choix d’une typo pour le titre, mise en page, recadrage, etc.
Les retouches
Le sujet de cette photo était parfait pour mes besoins. Ceux, parmi vous, qui ont lu le roman, vous serez probablement d’accord avec moi. 🙂
Malgré tout, il y avait pas mal de retouches à faire, car il y avait des défauts ici et là à « effacer » :

- un collier de perles autour du cou du personnage, que je n’aimais pas,
- une mèche de cheveux échappée du chignon,
- un interrupteur dans l’angle du mur,
- une prise électrique au bas de la fenêtre,
- une petite poignée qui n’avait rien à faire sur le rebord de la fenêtre,
- une chaîne de store déroulant pas exactement d’époque,
- un galon un peu trop dégarni le long du rideau,
- des taches diverses et variées,
- et surtout, une robe mal ajustée, avec une couture qui se trouvait en plein milieu de la poitrine au lieu d’être en dessous pour faire une taille Empire…
Ensuite, il a fallu retravailler les contrastes et les couleurs. Pas sur toute l’image en même temps, mais séparément sur chaque élément qui la compose (j’ai donc du « découper » ces éléments un par un : les rideaux, la robe, le parquet, la fenêtre…).
La mise en page
Enfin, il a fallu choisir différentes typos pour le titre et le texte de la 4ème de couverture (encore un bon moment passé à chercher sur les banques de typos), faire la mise en page de la couverture, de la tranche, de la 4ème…
Le tout, bien entendu, avec différents essais/erreurs, ainsi que de nombreux tests pour voir ce que ça donnerait en comparaison d’autres couvertures de livres, et en contexte dans le site d’Amazon.
En conclusion
Vous avez compris qu’il y a là plusieurs dizaines d’heures de travail. Il y a des gens dont c’est le métier, et c’est pas pour rien ! 😉
Mais comme je me débrouille avec Photoshop – et que j’ai déjà assez dépensé assez de sous dans ce projet, hum… -, je me suis dit que c’était dans mes cordes, et au final je suis vraiment contente du résultat. La prochaine étape, c’est de faire un test d’impression (souvenez-vous, j’avais raconté tout ça ici), et ensuite, seulement, le livre pourra paraître.
En attendant, je viens tout juste de dévoiler cette couverture auprès des fans anglophones de Jane Austen. J’ai hâte de voir ce qu’elles en pensent !
Et vous, qu’en dites-vous ? Vous l’aimez, cette nouvelle couverture ? 🙂

