Mon projet pour 2021 : écrire sur la route
Bonne année à tous ! 🙂 Je vous souhaite qu’elle se passe bien, et que les galères de l’année dernière se transforment maintenant en renouveau.
Ça fait longtemps que je n’ai pas donné de nouvelles de mes projets d’écriture et d’autoédition. Et pourtant, ça bouge ! En réalité, ça fait bien longtemps que je prépare un changement de vie, j’attendais simplement que ça se concrétise avant de vous en parler.
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, 2021 sera clairement une grande année de renouveau…
Écrire à temps plein, enfin !
Quand j’ai écrit mon premier roman, La cantatrice, en 2010, je n’imaginais pas une seconde pouvoir vivre de ma plume. Je savais que c’était difficile et ce n’était pas dans mes projets d’essayer. Pareil pour Les filles de joie, quelques années plus tard. J’étais ravie d’avoir eu l’occasion d’écrire 5 livres et de les faire publier, mais je ne songeais pas à en faire mon activité professionnelle principale : j’avais mon emploi de salariée, et les livres venaient en plus, voilà tout.
C’est en 2018 que les choses ont commencé à bouger dans ma tête, quand je suis passée à l’autoédition avec La renaissance de Pemberley. Même si j’ai beaucoup aimé mon expérience dans l’édition traditionnelle et que j’y reviendrai sans doute un jour, l’autoédition m’apporte une liberté d’action que je n’avais pas avant. Je peux prendre mes propres initiatives et en retirer des résultats directement, et je commence à gagner assez d’argent chaque mois pour envisager en faire plus. Mes revenus actuels ne sont encore que de l’argent de poche, tout à fait insuffisants pour en vivre, mais c’est régulier et c’est tout de même encourageant et motivant.
J’ai donc décidé que 2021 serait pour moi une année de transition, de changement de carrière. Cette fois, j’ai bel et bien l’intention de faire de l’écriture mon métier principal. Je m’y suis préparée pendant longtemps, et il y a quelques semaines j’ai quitté mon emploi.
Aujourd’hui, je suis libre de me consacrer à temps plein à l’écriture, à ce blog, et à tout ce qui tourne autour de l’autoédition. Je vais pouvoir me remettre à l’enregistrement audio de La renaissance de Pemberley (rôôôôh, ça ne fait que deux ans que je vous en parle, de ce truc-là… 😉 ) et surtout, j’ai mon roman en cours d’écriture, que je viens de reprendre après l’avoir mis sur pause cet automne.
La raison à cela, c’est que j’étais trop occupée à préparer un grand voyage…
Explorer l’Amérique du Nord en van (et en solo) pendant un an
Je vis à Montréal depuis 16 ans, et force est de constater qu’après tout ce temps, ben… j’ai la bougeotte.
Quand j’ai commencé à envisager un changement de carrière pour écrire à temps plein, la première chose qui m’a motivée c’est que j’allais pouvoir travailler de n’importe où. Et comme j’adore voyager et que je suis depuis longtemps attirée par le phénomène de la vanlife (c’est à dire le fait de vivre de façon nomade dans un camping-car/van/fourgon aménagé), ça m’a paru une évidence.
J’ai donc acheté mon van en octobre et j’ai passé plusieurs week-ends à le retaper avant l’arrivée du froid. Il n’est pas tout jeune, mais il est confortable, tout équipé et assez petit pour circuler partout, même en ville.
Je prévois partir en avril, pour explorer l’Amérique du Nord pendant au moins un an. À cause de la crise du Covid, je ne peux pas prévoir d’itinéraire précis car tout peut changer du jour au lendemain, donc je m’adapterai au fur et à mesure. Mon but est de traverser le Canada et les États-Unis (une fois que la frontière sera réouverte en septembre prochain, hum…), avec comme destination ultime l’Alaska.
Et comme je vois arriver vos questions ( 😉 ), voici déjà quelques réponses :
- La tradition, c’est de donner un petit nom à son véhicule, alors le mien s’appelle Arsène 🙂 . D’après Arsène Lupin, bien sûr, dont je suis une grande fan (j’en avais parlé ici, et j’en profite pour vous rediriger sur la vidéo de Manon Bril si vous ne connaissez pas bien le personnage : Qui est Arsène Lupin ?).
- Oui, je pars seule, et non, je n’ai pas peur, ni de la solitude, ni de me faire voler ou agresser, ni de croiser un ours. Je ne suis pas inconsciente non plus, j’ai bien l’intention de voyager prudemment.
- Je ne pars pas à l’aventure sur un coup de tête. Je suis préparée, j’ai l’habitude de voyager, et je connais déjà le Canada et les USA. Je serai donc en terrain familier, même si je vais découvrir plein de lieux complètement nouveaux.
- Il se peut que je parte plus tard qu’avril, ça dépendra de la météo de fin d’hiver au Québec et de l’avancée des rénovations qu’il me reste à faire sur Arsène (et il en reste pas mal !).
- Les destinations que j’ai mis à mon programme sont (en vrac) : la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve, la Floride, la Louisiane, les Grands Lacs, les Rocheuses canadiennes, le Yukon, la Californie, l’Oregon, la Colombie Britannique, le Colorado… et bien sûr, l’Alaska. Je ne compte pas retourner dans les déserts de l’ouest américain (déjà vus), en revanche je retournerai absolument à Yellowstone.
- Pour ceux que ce genre de contenu intéresse, je vais probablement créer une chaîne YouTube et y partager quelques vidéos. 🙂
En conclusion
Écrire à temps plein et voyager en même temps, c’est ce qui s’appelle un changement de vie radical, et je n’ai aucune idée si ça va fonctionner ou pas.
Est-ce que, après 3 ou 6 mois sur la route, je serai forcée de rentrer chez moi et retrouver un emploi salarié, parce que je n’aurai plus un sou pour vivre ? Ou bien que le Covid aura compliqué les choses et m’aura rendu le voyage impossible ? Ou encore est-ce que je devrai de rentrer suite à un problème de santé ou un énorme coup de blues ? Aucune idée ! Je commence par me lancer, ensuite je m’adapterai aux évènements au fur et à mesure. On verra bien jusqu’où tout ça me mène. 🙂
Je pars seulement en avril, alors j’ai encore un peu de temps pour me préparer. Il ne reste qu’à croiser les doigts pour que tout se déroule à peu près selon les plans.
Et vous ? Avez-vous de beaux projets pour 2021 ?