Bientôt sur la route…
Toutes mes excuses, mais cette semaine il n’y a pas d’article sur la vie au XIXe siècle… C’est un cas de force majeure, croyez-moi !
Vous vous rappelez quand j’ai annoncé au tout début de l’année (ici) que je préparais un grand voyage, un changement de vie complet pour partir en van et écrire sur la route pendant au moins un an ? C’est plus que jamais d’actualité ! C’est même tellement d’actualité que le grand départ est prévu pour ce samedi, 1er mai ! 😀
Il est clair que je ne réalise pas encore dans quoi je m’embarque… En fait, depuis trois semaines, j’ai la tête dans le guidon, trop de choses à préparer, je fonce sans me poser de questions. J’ai récupéré Arsène (mon van) plus tard que prévu, car après l’hiver il devait d’abord se refaire une santé au garage et il y a eu des délais. J’ai perdu 10 jours sur le planning de rénovation que je m’étais fixée, alors autant vous dire que, depuis, je cours partout ! J’ai malgré tout réussi à écrire mes articles hebdomadaires, mais je ne vous cache pas que celui de la semaine dernière m’a demandé tout mon petit change, comme on dit ici, au Québec (« toute ma petite monnaie », c’est à dire le fin fond du bout de mes ressources personnelles).
Arsène n’est toujours pas prêt. Il n’y a pas de lit, pas de panneau solaire sur le toit, et l’eau et l’électricité ne sont pas encore rebranchées. Et on est mercredi, et je pars samedi… Je ne suis donc pas très zen, en plus d’être déjà super fatiguée vu que je tiens le rythme depuis trois semaines. Avant l’hiver, j’avais arraché beaucoup de choses à l’intérieur, il m’a donc fallu tout reconstruire, et comme je n’ai pas de garage ni d’atelier, je bricole dans mon salon, et ensuite j’installe le résultat sur Arsène dans la rue, là où il est garé (et jamais juste en face de chez moi, malheureusement). C’est pas simple, niveau logistique. Et puis, ce n’est pas tout de préparer le véhicule, il faut aussi libérer l’appartement, trier ce que j’emporte, ce dont je me débarrasse, ce que je stocke en entrepôt, et tout préparer pour que les locataires qui s’installeront chez moi soient bien accueillis.
Comme je n’aurai pas le temps de tout faire, il y a un paquet de trucs que je finaliserai sur la route. Je n’ai pas fini de bricoler ! 😉 Je vais sûrement faire un peu de camping les premiers temps, sans compter que je vais devoir m’adapter à la vie sur la route, aux ressources limitées, à l’internet aléatoire, etc. Et pour couronner le tout, je ne sais même pas où aller ! Plus exactement : à cause du Covid, je ne peux pas me rendre aux endroits que je comptais visiter, ce qui fait que je n’ai pas d’autre choix que de rester au Québec. Ça va, c’est grand, le Québec, et malgré le fait que j’y vis depuis longtemps, il y a toujours des régions que je ne connais pas – ou mal – et que je me ferai un plaisir de découvrir dans les prochaines semaines. Mais mon projet d’aller passer l’été en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve me semble pas mal compromis pour le moment, et je ne sais même si je pourrai descendre aux États-Unis l’hiver prochain. On verra bien…
En tout cas, ne vous en faites pas : le blog se poursuit ! Je continuerai de parler ici de la vie au XIXe et de mes romans. Quant au voyage, c’est sur YouTube qu’il faudra aller le suivre, si ça vous intéresse.
On se retrouve mercredi prochain pour un nouvel article ! 🙂
EDIT : Depuis, j’ai pris la route comme prévu et j’ai commencé à faire quelques vidéos. Suivez-moi sur cette nouvelle chaîne YouTube : Écrire sur la route !